Issu d’une famille de 7 garçons (!), homme discret, consciencieux et à la fibre sociale prononcée, Jacques est mordu très tôt par la politique. Il se présenta déjà aux suffrages de l’électeur en 1970 à l’âge de 25 ans. En 1976, il rejoint le PSC de Jean-Louis Thys, est élu et devient chef de groupe au Conseil Communal.  Réélu en 1982, il devient Échevin, poste qu’il conservera après les élections de 1988.

 

Ingénieur de formation, Jacques était un homme de dossiers qu’il maîtrisait à la perfection à un point tel que lors de cette dernière élection comme Échevin, même des élus de l’opposition votèrent pour lui. Concentré sur son travail, il n’était pas du genre à fréquenter les soirées « boudins compote » organisées par les associations locales. Mais le travail de l’ombre étant souvent mal récompensé.

 

Au vu de son résultat électoral de 1994, Jacques décida d’abandonner la politique et se consacra entièrement à son bureau d’études. Il aura professé jusqu’à son dernier souffle puisque, juste avant de nous quitter il réalisait encore une étude de stabilité en vue de la rénovation d’un bâtiment rue Bonaventure destiné à des familles démunies.

 

Il restera ancré dans nos esprits comme l’instigateur, avec Jean-Louis, des Jardins de Jette. Nous gardons de lui l’image d’un homme affable, consciencieux, à la recherche du compromis tout en restant ferme sur ses convictions.